L’église, qui aujourd’hui s’affaiblit, n’arrive plus à jouer son rôle. Elle laisse donc la place à une société à des mœurs dépravées dont les conséquences nombreuses n’échappent pas malgré tout aux yeux de tous.
Pour régler certaines situations, bien auparavant, on utilisait l’expression « Remettons l’Eglise au milieu du village ». Cela signifiait certes que l’église par ses vertus avait une influence positive sur la société, elle apportait de vraies solutions d’amour, de paix et de joie dans nos foyers, nos familles, nos villages…
L’église, qui aujourd’hui s’affaiblit, n’arrive plus à jouer son rôle. Elle laisse donc la place à une société à des mœurs dépravées dont les conséquences nombreuses n’échappent pas malgré tout aux yeux de tous. Mais, d’où vient cet affaiblissement de l’église ?
Vous êtes le sel de la terre…
On peut dès lors évoquer plusieurs facteurs pouvant entrer en compte, notamment l’évolution de la société qui se fait à grand pas avec la technologie et le comportement changeant des humains, bien sûr, mais qu’en-est-il pour la part de l’église, elle-même ?
« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Ce verset 13 du chapitre 5 de l’Evangile de Mathieu nous a toujours exhortés, nous chrétiens à être le sel de la terre, à être de vrais exemples de par notre manière de nous comporter. C’est à cette condition là que nous pouvons attirer les gens vers Christ et affermir aussi l’autorité de son Eglise sensée garder sa place au milieu du village.
Nous constatons malheureusement qu’en ce dernier temps, nos églises ont excellé dans des scandales qu’on n’arrive plus à dénombrer. Nous remarquons avec amertume que pour des intérêts personnels à défendre, nos ministres ecclésiastiques ne se gênent même plus de se détourner de cette même parole qu’ils nous prêchent eux-mêmes. Quel exemple? Comment ne pouvons-nous pas nous étonner de la montée rapide de l’anti-christ qui en saisit l’opportunité de se faire valoir et d’occuper le terrain? Devons-nous simplement baisser les bras et nous dire que c’est l’accomplissement de la prophétie ? Quel sera alors le sort de ces âmes dont nous portons la responsabilité devant Dieu ? Quel sera alors notre propre lendemain ?
N’est-il pas vraiment temps de se préoccuper de la vraie restauration de l’église ?
Bien souvent, on se rend compte que notre passivité dans cette course à l’évolution de la société autant que nos propres comportements incontrôlés nous surprennent par des résultats non escomptés, ces résultats qui nous donnent parfois des maux de tête et l’envie même de faire marche en arrière alors que les dégâts se sont déclarés déjà irréparables. Trop tard, dira-t-on ! Ne faut-il pas pour cela prévenir que guérir pour être plus raisonnable? Ici la réponse ne peut être que « oui » en évidence, mais que pouvons-nous faire concrètement ? Ne devons-nous pas chercher à retrouver la saveur du sel que nous avons perdue ? N’est-il pas vraiment temps de se préoccuper de la vraie restauration de l’église ?
N’oublions pas que le temps court et qu’à chaque fois que l’Eglise s’affaiblit, une page de la bible se déchire, et cela fait très mal pour nous les chrétiens.